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Par Silvalain, le 17/07/2015.
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Elbe : Autour du Mont Capanne Pour une dernière sortie, je profite d’un « lift » qui me monte en voiture jusqu'à Marciana (375m d’altitude) pour entamer le tour du Mont Capanne, sommet de l’île à 1088m. Vu la canicule persistante, c’est toujours ça de pris… Je pars du village par une route en épingle, qui devient rapidement une piste bien pentue. L’échauffement n’aura pas été long. Je rattrape un chemin de croix en rochers qui, avec la chaleur, donne tout son sens à la notion de calvaire. J’arrive à la chapelle de la Madonna del Monte, où je profite d’une source merveilleusement fraiche pour (déjà) faire le plein. Je sens que je vais en avoir besoin. Quelques décamètres plus loin, sur une éminence rocheuse, un panneau indique que Napoléon avait fait construire un télégraphe Chappe (à bras, comme celui de Bouconne, bien connu des Toulousains). Y avait-il possibilité de communication avec la Corse, par beau temps et à la longue vue ? Ce n’était pas indiqué. Toujours est-il que j’entame là un chemin muletier qui m’emmera au sud-ouest de l’île, à Pomonte, au niveau de la mer. Cela par un balcon dégagé au dessus des flots, pour, suivi du relief oblige, rentrer ensuite dans une vallée ombragée. Les anciens ayant bien fait les choses, les parties montantes sont plutôt dans la forêt, du moins dans ce sens. Arrivé au carrefour Il Troppolo, tout est dégagé, avec de superbes points de vue. La descente s’accentue après le col de San Bartolomeo, la monotrace se ferme parfois et cache quelques pièges derrière les fougères. Une succession de petites remontées, descentes, faux plats précède la descente finale qui se fera par un muletier dans les caillasses, les épingles et pour finir de grandes dalles rocheuses. Certaines marches sont telles que je décide de gagner 4cm en baissant la TDS complètement : les 125mm ne suffisent pas. De même, mon short me jouant des tours en tombant régulièrement au bas des fesses, je l’enlève pour finir en cuissard ! Sécurité d’abord ! Jusqu’à Pomonte, où je rejoins la route, la vue est toujours très belle. Au village, alors que je m’arrête pour enlever les genouillères, troquer le casque pour la casquette avant d’attaquer la route de bord de mer pour une dizaine de bornes, je discute avec un vieux monsieur. Quand je lui dit comment et d’où je suis venu, il est un peu surpris et me raconte qu’étant jeune, la route de la côte n’existait pas et qu’il passait par le même muletier pour aller vers Portoferraio. Une autre génération… Au col de Palombaia, au moment de redescendre vers Marina, je repère un chemin qui semble faire le tour du cap qui protège la baie. Je vérifie sur le GPS, et effectivement, une trace existe. Je me lance pour un peu d’exploration, pour bien finir cette dernière sortie sur l’île d’Elbe. Une jolie monotrace alterne montée et descente courtes en balcon au dessus des flots, pour finir par un raidillon qui m’emmène sur la crête. La dernière descente se fait sur une piste sinueuse sur de petits cailloux bien fuyants, qui me conduit au vieux centre de Marina. Encore une belle sortie méditerranéenne. Quelque chose me dit que je reviendrais sur l’île d’Elbe avec le VTT…
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