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Enduride dans les Cévennes
 
Par woody, le 29/09/2006.
 
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- Statistiques -
 
Genre : VTT . CR consulté : 2437 fois.
 
 
 
Distance : 62 kms
Dénivelé : 1741 m+
Vit. moyenne : 10 km/h
Tps total : 10:00:00
Tps roulage : 06:00:00
Participants : Roland, Laurence, François, DD, PA, Marc, Patrice, Robin, Christian, JF .
 
Niveau :    Engagé
 
 
 
- Aperçus - Traces -
 
 
 
Fichiers disponibles :
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- Compte-rendu -
 
 
le CR de DD

Tout le monde est sur le pied de guerre et prend un petit déjeuner copieux à 8 heures en terrasse (fermée et couverte). Vu splendide sur le brouillard ! On voit au moins à 10 m. Le Mt Lozère est juste en face parait-il !

Grosse séance de mécanique qui s'éternise pour les dernières mises au point et le remontage complet de certains VTT (le mien, j'ai eu les pièces la veille dans l'après midi, le Spider pour Roland, sur lequel il faut remonter bon nombre de pièces plus quelques changements de pneu et des réglages de dernière minute pour PA (brillant dans les séances de montage de chaîne !!!).

Bilan départ à presque 10 heures !!!

Ma proposition de prendre le Vito pour la matinée ne soulève aucune objection ; tout le monde est impatient de rouler et je sais qu'avec le GPS je pourrai (facilement du point de vue orientation) aller à la rencontre du groupe depuis le Pont de Montvert, halte casse croûte du jour.

Je prends donc le Vito et le temps de le démarrer, d'arriver au Bleymard et de sortir l'APN, j'entends déjà un bruit de cailloux dans le GR, joli single de 2 km depuis le gîte des Alpiers. Je vois sortir du brouillard Roland, Robin et les yétis noirs (K et JF). Trop tard pour la photo !! J'arrive à cadrer Marc et Laurence qui arrivent plus calmement.

Maintenant ça va être plus calme ils ont quelques km de montée pour arriver à la Station du Mt Lozère, puis, au Mt Finiels et enfin de basculer sur le versant sud.

Je m'offre un café rapide (ça cause champignons et territoires.), et direction le Pont de Montvert par la route qui traverse le massif. C'est la folie des cèpes et les parkings sont pleins de voitures ; c'est pareil tout le long de la route dès qu'il y a une place sur le bas côté.

J'arrive au Pont de Montvert, 1ère civilisation rencontrée par le Tarn; connaissant le village et l'étroitesse des rues, je me gare sur le haut du village et vais acheter le pain. Il faut bien reconstituer les réserves à midi. Je remonte au Vito. Un peu d'exercice, je sors mon enduro et hop c'est parti au GPS en direction de Finiels par la route et 400m de D+.

Ça monte bien et je profite du paysage (j'ai oublié de vous dire qu'il fait grand beau et que le brouillard a disparu). Ils doivent avoir une belle vue de l'autre côté, dominant la mer de nuages au fond des vallées Cévenoles.

A la sortie de Finiels si je ne veux pas les rater je dois suivre impérativement la route prévue et attaque donc un petit sentier très chaotique qui se dirige vers le sommet. Très beau chemin de descente que Laurence na pas apprécié à sa juste valeur mais en montant j'en fait 95% à pied ! Arrivé vers 1560m, presque en haut du sentier, il me semble entendre un bruit de cailloux et je vois arriver le début de la bande qui manifestement prend son pied dans la descente. PA tire quelques prises de vue. Il fait bien ; après, le soleil, on ne le verra guère !

Effectivement les 2,5 km que j'ai faits à pied valent le coup à la descente. Tout le monde a apprécié ! Après Finiels nous enchaînons par un beau sentier qui nous fait dévaler vers la vallée, avec pour corser le tout, le passage de quelques gués assez chauds !

Nous rejoignons la route peu avant le village et trouvons rapidement le Vito.

Gros casse croûte (salade de lentilles à la saucisse de Toulouse) + l'inévitable jambon présent à tous les arrêts de midi ainsi que quelques bières (il y a du stock). Il faut reprendre des forces car nous ne sommes pas en avance et il reste de la route pour rejoindre Tourèves.

Départ rapide par une petite route qui suit le Tarn, puis une piste, puis un sentier qui va nous conduire aux sources et au Pont du Tarn. Terrain humide, ça a du descendre les jours précédents ! Passé les premiers rapides du Tarn, on finira par trouver le gué. Le jeune Tarn est déjà gonflé par les eaux, dont la clarté incite à la baignade. Un pied dedans nous en dissuade rapidement, il nous faut jardiner un peu pour détecter ces gros blocs de granit qui forment le gué.

Ce lieu est toujours hors norme, nous longeons la rivière en remontant les premiers méandres dans la plaine natale du Tarn. Même sans soleil nous sommes tous sous le charme.

C'est PA qui a pris la voiture. Il va remonter du gîte pour nous retrouver sur la dernière crête et faire la dernière descente avec nous.

Au pont du Tarn, photo de famille, l'endroit est magique. Direction le GR7 qui mène à l'Aubaret à travers un magnifique chaos granitique déjà en montant puis par une descente d'anthologie où chacun essaye de faire sa trace sans doubler sa monture. Dès le départ Robin qui admirait le paysage sen met une petite ! Belle partie de rigolade et je me souviens avec nostalgie du même passage en tandem comme stocker en juillet 98 ! On avait un peu limé les dents des pédaliers !

Un peu de calme, on pique plein est sur le GR68 par une piste qui remonte tranquille avant d'attaquer 200 m de D+ de portage pour rattraper la ligne de crête à plus de 1400m où on voit une silhouette s'agiter. C'est notre PA national qui devait commencer à trouver le temps long et se cailler car, c'est fini le beau temps, et vu le terrain, on na pas été rapide.

Après, c'est navigation au GPS parmi les vaches et les genets car le chemin est très peu marqué. Patrice oubli son vtt dans les genets. Une belle Aubrac tombe amoureuse de moi et ne me lâche plus. Enfin on tombe sur le chemin, c'est un bien grand mot ! Roland lavait repéré sur les vues d'avions de Géo portail et c'est en fait une descente d'enfer et pour certaine un enfer de descente, Patrice se paye un monstrueux massage fessier et joue au marsupilami. Pas d'autre solution que de lâcher les freins sinon on est bloqué sur chaque cailloux (gros les cailloux). Ou de descendre à côté du vélo.

A ce jeu là les mécaniques doivent souffrir sur 600m de D- mais pas trop de problèmes sauf pour PA qui nous fait la totale. Pour commencer il perd une partie de son dérailleur, heureusement j'ai des pièces dans le sac et on arrive à refaire un dérailleur quasi neuf. Les vitesses sautent un peu mais moins que lui sur les cailloux ; avec son pilotage fin guidon il explose une chambre pendant que Patrice fait quelques figures.

On finit par une magnifique goulette car en bas le pavage du chemin na pas résisté au ravinement. On arrive enfin à la route ; le gîte est à 80 m. Il est 19h00.

Douche, apéro, bouffe, Bordeaux (les magnums de PA qui son meilleurs que le rouge maison avec écart de cotation 19 à 2) et dodo.

Demain sera un autre jour et Christian se dévoue pour prendre le Vito.

 
 
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