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Enduro d'Aure J2
 
Par ZHARDHAL, le 14/09/2008.
 
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- Statistiques -
 
Genre : VTT . CR consulté : 2805 fois.
 
 
 
Distance : 22 kms
Dénivelé : 850 m+
Vit. moyenne : 7 km/h
Tps total : 04:00:00
Tps roulage : 03:00:00
Participants : ZEBULON64, XMO33, WOODY, VUIL934, SPAWNMIKE, SLAY, SHERWOOD, SA DOUCE, Rrrrr, ROWEL, RORO220, ROBERT BLASTE, REGIS40, POLO66, PICHU64, MEGAWATT, LCOADIK, LAURENCE, LAURE, KEMALO, KARAKAL, JEROME65, HON², GUNNER ONE, GNIKO, GERAD BLASTE, FREERIDEMAT, FRED64, ET J, DUSTPLAYER, DAWG81, BAS, AURECH, ARZACH, ANONYM, ...ZHARDHAL, ...EVELYNE, JPEPERE .
 
Niveau :    Sportif
 
 
 
- Aperçus - Traces -
 
 
 
Fichiers disponibles :
- Fichier trace REELLE :  Charger ce fichier     Situer sur VTTrack
 
 
- Compte-rendu -
 
 
Le récit est toujours celui de Taropôm, les photos de Laurence, d'Evelyne et de Tartopôm.

Le lendemain, départ de la liaison à 8h54 au parking d’Espiaube. Il fait presque beau. Pas de pluie, et un ciel alternant soleil et passages nuageux. Toujours pas de résultats. La liaison se fait sur routes et pistes forestières avec une pente quasi constante de 10 % (4550 m et 415 m de D+). Il nous faut une heure pour monter, la plupart du temps tout à gauche. Le soleil fait parfois son apparition et illumine les paysages que nous avons largement le temps d’apprécier.
Arrivée au col de Portet, nous constatons qu’il y a un paquet de concurrents au départ et nous apprenons que le balisage a du être refait au dernier moment à cause de malveillants qui ont débalisé. Ils en sont au numéro 25 ce qui nous fait partir dans 45 min. Largement le temps de se refroidir et de finir frigorifiés malgré le coupe-vent sorti rapidement du sac. 40 min plus tard, j’essaye de me réchauffer et me présente au départ de la plus longue spéciale de cet enduro (près de 10 km)

Spéciale N° 5 (longueur 9800 m 1500 m de D- et environ 100 m de D+) Ca démarre par un faut plat montant dans les chemins à moutons (application de la procédure expérimentée la veille) puis la pente s’inverse mais toujours dans les mêmes types de chemins. Cette fois ci la flotte plus les passages des 117 gus devant moi ont transformé certaines portions en ruisseau de boue liquide. C’est physique et usant d’autant plus qu’il y a des petits coups de cul à négocier. Olivier me recolle sans problème et me passe devant. Je ne peux pas lutter, je suis dans le rouge et à moitié asphyxié. On attaque enfin la vraie pente toujours dans ces chemins à moutons. Il ne faut pas hésiter à recouper ces saignées sous peine d’aller brouter les pâturages en compagnie des vaches qui sont justement au milieu de la spéciale et qui nous obligent à nous écarter du tracé. Je dépose Olivier avec une petite touchette de l’épaule non prévue. Heureusement, il se rattrape et ne tombe pas.
Je longe maintenant, pendant quelques centaines de mètres, une clôture en fil de fer barbelé. Pas le droit à l’erreur de trajectoire ! On fini par atterrir dans une marre de boue pour découvrir un morceau de route d’1 km qui monte raide en pleine spéciale. Je suis cette fois ci complètement occis et je monte à pied. Olivier me repasse sans coup férir.
J’arrive à la bascule, Olivier est en train de se dessaper (j’avais anticipé le coup et l’avais fait avant le départ quitte à me cailler un peu au début). J’en profite pour le repasser et je me jette dans une succession d’épingles sans fin. C’est gras de chez gras. Les pneus ne débourrent pas et l’adhérence est précaire. Même schéma que la veille : Gus plantés en vrac dans les épingles. J’en passe 5 ou 6 et en laisse passer 2. Cette fois ci à l’arrivée, plusieurs minutes s’écoulent avant de voir apparaitre Olivier bien à la peine avec ses freins de 160 mm sur une aussi longue descente.
On repart sur la dernière liaison. Ca démarre tranquille sur une route plate. Nous n’avons pas d’info sur cette liaison mais on se doute bien qu’à un moment il va falloir monter parce que là on est au plus bas, c’est à dire à Ancizan. Justement le balisage indique la direction du chemin de la liaison 4 de la veille. Celle là même où j’en avais tant chié. Moral dans les chaussettes et à pieds nous croisons des gars qui reviennent de la spéciale. « Dites, c’est loin le départ ? » ; « 20 min mais c’est vertical – bon courage ! ». On prend sur nous et on pousse. Effectivement, les derniers mètres sont bien raides. En fait comme on part de l’arrivée de la spéciale, c’est tout le dénivelé de celle-ci qu’il faut monter. C'est-à-dire 374 m en 1 ou 2 km. Usant.
On arrive largement dans les temps puisqu’ils en sont au N° 90. Récupération et départ dans la spéciale. Pas de bol pour moi un retardataire est venu s’intercaler devant moi et part 15 sec avant. C’est l’assurance d’être gêné dès le début.

Spéciale N°6 (longueur 1374 m 374 m de D- et 150 de D+). : Un petit raidar et on bascule très rapidement pour (encore une fois) un enchaînement d’épingles très techniques. Je passe le gars assez difficilement compte tenu du peu de place. Certains virages sont tellement raides et vicieux (pavasse généralement) que j’y applique la technique du planté de pied suivi du pivotement aérien de la roue arrière. Ca marche très bien et ça évite d’aller à la faute tout en perdant peu de temps. Je double encore un gars et me voici dans des courbes tracées dans de l’ardoise pilée. Elles sont moins serrées que les précédentes mais exigent un minimum de doigté car l’adhérence y est nulle. La fin de la spéciale permet de lâcher les freins et de franchir la ligne d’arrivée comme une balle. Ici aussi l’écart avec Olivier s’est creusé.
Voilà, c’est la fin. Il est 13h, un repas est prévu mais nous sommes en avance par rapport au timing. On décide d’aller laver les vélos en attendant. Mauvais choix ! Il aurait mieux valu essayer de trouver un gars pour nous remonter à Espiaube parce qu’apparemment la navette n’est pas prête de partir. En attendant, on se restaure autour d’un excellent repas préparé par les cuistots de l’UCPA avec des spécialités du coin. Pas changé, on commence quand même à se peler les miches. Et comme on n’a toujours pas de nouvelles de l’heure de départ de la navette, je saute dans la voiture d’un gars qui monte à Espiaube. Le problème, c’est que je ne suis pas le seul et on se tassera à 3 dans une place ½. Ca resserre les liens et ça réchauffe. Il faut juste éviter les crampes. Je récupère la voiture et je redescends à Ancizan. On charge les vélos, on se change et, sans attendre les résultats normalement prévus à 16h00, on décolle. Il est 15h15 et nous quittons cette vallée sous le soleil.
Le bilan :
D’un point de vue tracés et qualité de l’accueil, rien à dire : C’était grand et malgré les conditions météo difficiles nous avons eu beaucoup de plaisir sur ces 2 journées
L’organisation mérite cependant de s’améliorer sur plusieurs points : Les navettes : Nombre, heure de départ ou alors carrément dire qu’on se démerde et dans ce cas, on s’organise en conséquence. Le repas : Il était excellent mais il aurait mieux fallu le faire le samedi soir. Ca aurait été plus convivial car le dimanche entre ceux qui étaient partis récupérer leurs voitures et ceux qui voulaient se barrer, ce n’était pas le cas. En plus on aurait pu picoler sans retenue.
Les classements : Avoir les temps pendant l’épreuve serait bien. Une douche à l’arrivée le dernier jour serait aussi bienvenue.
Côté matos : J’avais fait le choix d’utiliser des pédales auto (des time alium) mais j’ai souvent eu du mal à rechausser dans la boue et la faible surface d’appui m’a donnée quelques frayeurs. La prochaine fois soit je prends des plates soit des pédales auto plus large (style time Z)
Les pneus que j’avais (les spé enduro d’origine) étaient aussi limites pour ces conditions. Il faudra que j’investisse dans des pneus genre swampthing
La tige de selle télescopique m’a été d’un grand secours notamment dans la spéciale 5 où je m’en suis servie une bonne quinzaine de fois. Je ne regrette pas cette investissement ni celui du garde boue. Côté freinage, j’ai eu pas mal de soucis de perte de puissance sur les Juicy 5. J’avais pourtant monté des plaquettes neuve EBC. Il faudra peut être que je les purge.
En tout cas, excellent WE. Pour l’année prochaine, je signe sans hésiter. Merci à l’organisation et aux bénévoles qui ont œuvré pour cet événement et très grand merci au gens qui ont bien voulu me monter aux départs récupérer ma voiture.
Je viens d’avoir mon classement : 48ème avec 1h15 à plus de 21 min du premier. Ouais, y a du boulot !
Curieusement Olivier se retrouve dernier avec 13h. Y a pas un problème là ? 1h30, je veux bien mais là ça fait un peu gros non ?
 
 
- Aperçu des photos -
 Diaporama (35)    Haut de page
Un peu de neige en haut  (0)
Lever du jour à Espiaube.  (0)
Au Départ de la L5 ves le col du Portet  (0)
Cyrille obligé de retourner son vélo  (1)
Merci la sécu!  (0)
D'autres figures au départ  (0)
Des vedettes!  (0)
C'est parti pour 650 de D+  (0)
C'est Haut  (0)
Mégawatt en mode éco!  (0)
Un peu de temps pour le paysage  (0)
Woody à fond!  (0)
C'est pas fini!  (0)
Montée Sous le soleil  (0)
Beau temps ....  (0)
Pas sûr!  (0)
Près du départ de la SP5 dans les nuages  (0)
Départ de la SP5  (0)
Début de la SP5 en relance  (0)
Roland 15ème à l'arrivée de la SP5  (0)
DD Idem moins vite!  (0)
16 + Robin ruiné (faut dormir la nuit!)  (0)
Mégawatt  (0)
Heureux et ruiné  (0)
Thomas  (0)
Récup et nettoyage  (0)
La danse de Sherwood  (0)
Un futur enduriste?  (0)
Un bon moment de convivialité  (0)
D'accord Jpépère?  (0)
Razzia sur les desserts  (0)
Grillades UCPA  (0)
Après les hors d'oeuvre  (0)
Dustplayer 1er au scratch et la classe  (0)
La dernière fille!......sur le podium  (0)
 
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