Un joli petit parcours sous la houlette de notre copain de canard préféré : Daffy.
Nous nous élançons à une dizaine dans les ruelles de St-Antonin, traversé rapidement et le premier sentier donne le ton : ce sera humide. Pas vraiment surprenant au vu des fortes précipitations des jours derniers.
Un peu de bitume puis de piste rapidement avalés. La gourgue et son typique sentier de caillasses ont cédé la place à un ruisseau que nous nous efforçons de remonter. La tâche n'est pas plus ardue pour autant, c'est même plutôt amusant de se prendre pour une truite et tant bien que mal les bananes sont sur les faces au sortir de la session. Ambiance unique de verdure et d'eau claire, c'était faire :-)
Une bonne grosse remontée nous permet de dévaler dare-dare un superbe sentier, à flanc de coteaux sur le haut, puis dans un tunnel végétal de toute beauté, qui nous fait jouer du tortillard tête baissée pour rallier la Gourgue. Magique !
Nous finissons par remonter sur les hauteurs en longeant le Frayssinet (prolongement de la gourgue). S'ensuit une série de pistes et petits sentiers bordés de murets de pierres.
Nous sommes maintenant invités à rejoindre le cirque de Bône par le très technique mono-trace qui le surplombe à l'ouest. Les dalles et pierres sont extrêmement glissantes, c'est holiday on ice à chaque coup de pédale. Mais c'est assez fun, les figures de style sont monnaie courante, et même si c'est piégeux ce n'est pas vraiment dangereux.
Les sandoques vite engloutis, nous poursuivons et dévalons la descente classique vers le creux de la vallée, sans toutefois emprunter le chemin des ondes. Il aurait été très certainement beaucoup trop gras pour l'apprécier...
Une nouvelle montée nous attend pour nous mener sur les hauts du chemin de croix. Grosse descente, caillasses, marches, quelques dalles en dévers sur lesquelles il vaut mieux ne pas s'attarder... bref, total eclatche ! Ca sent bon la plaquette chaude sur le bas :-)
Comme pour ne pas rester sur notre faim, nous décidons de nous achever en effectuant la boucle du cirque de Nibousou et son infernale montée sur route. Par endroits, le pourcentage doit avoisiner les 15% et elle se gravit par paliers de plus en plus ardus. Gnarf, vite une barre énergétique pour remettre un peu de sucre dans le moteur.
Le single qui contourne le cirque de Nibousou est extrêmement délicat à négocier : technique et terriblement glissant ce qui ne fait pas bon ménage surtout avec la grosse marche qui borde le sentier sur son côté gauche... Prudence prudence, et nous rallierons St-Antonin après la dernière belle descente, qui secoue la pulpe mais à le mérite d'être nettement moins piégeuse que le sentier sur le haut.
Et voilà, encore une bien belle journée de water-vélo, ç'aurait été dommage de rater cette expérience unique ;-)
Merci à tous pour votre agréable compagnie !