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Val d'Aran (Espagne), circuit des Mines de Liat
 
Par jfd_, le 02/07/2005.
 
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- Statistiques -
 
Genre : VTT . CR consulté : 6366 fois.
 
 
 
Distance : 64 kms
Dénivelé : 2200 m+
Vit. moyenne : 10 km/h
Tps total : 10:10:00
Tps roulage : 06:10:00
Participants : JFD, Apache31, Olivier.P .
 
Niveau :    Engagé
 
 
 
- Aperçus - Traces -
 
Fichiers disponibles :
Aucun fichier disponible à ce jour.
 
 
- Compte-rendu -
 
 
!!! --> Rando pour VTTistes chevronnés uniquement !

Renseignements et photos de meilleure définition dispo auprès de JFD.

L'auteur du jour est Apache31 :
8h50 : départ du village de Pontaut.
Nous sommes surpris par la fraîcheur qui nous saisit au sortir de la voiture. JFD conseille d’en profiter, cela ne devrait pas durer…
On roule 8/9 km le long de la rivière entre route, rues de village et petits chemins vicinaux à coup de petites bosses.
On quitte le creux de la vallée pour attaquer un chemin au profil franchement « ascendant » dans une forêt à flanc de montagne. Des vues superbes se succèdent les unes aux autres et notamment sur l’hôtel de SuperBagnères par la trouée du col du Portillon. Les virages en épingle ne laissent pas de doute sur le dénivelé que l’on effectue.
Traversée de village typique en altitude (Arres de Sus puis Vilamos) avec même un replat descendant (1km !) qui permet tout juste de souffler. Je ne suis vraiment pas en cannes. Olivier et Jean-François discutent tous les deux comme s’ils étaient dans un salon.
1er incident : JFD casse son câble de dérailleur arrière à la jonction de la piste issue de Vilamos et le route de montagne menant au col de Varrados. Dix minutes de réparation et 4 pignons de moins « en bas ». 4 pignons qui seront sans importance car l’essentiel du parcours se fait « tout à gauche ».
Sur une route à flanc de montagne nous avons une vue superbe sur la massif de la Maladeta encore très enneigé et le pic d’Aneto, ce dernier surplombant l’une des 2 sources de la Garonne et le trou du Toro.
Le soleil commence à vraiment taper et nous recherchons chaque parcelle d’ombre sur la route. Au détour d’un virage, nous découvrons un chalet snack-bar qui est une véritable torture tellement il fait envie de s’y arrêter...
Argghhh ; adieu boissons fraîches et ombre salvatrice. Nous quittons la route pour poursuivre sur une piste, où nous croisons deux chevaux, façon trait, je me sens moins seul (amis du team 2cv, si vous me lisez…) En l’espace de 500 m. il n’y a plus un seul arbre, que des taillis. JFD nous annonce joyeusement que « l’ombre est terminée pour aujourd’hui » (il est 11h45 !).
12h30 : malgré le col de Varrados en vue, je suis pris d’une fringale et de crampes d’estomac qui nous obligent à nous arrêter pour déjeuner, en plein soleil ; heureusement un petit vent frais nous évite de cuire complètement. On arrive enfin au col : pas de doute nous sommes en montagne, la vue est sublime. J’ai 39,5 km au compteur à tout juste 10 km/h de moyenne. JFD nous annonce qu’il y en a presque autant à parcourir.
Re-pause pour un casse-croûte bien mérité.
JFD nous promet une descente de 8 km puis une remontée de 15-16 km avec un dénivelé de ~1000m ( !!!!!!) et nous montre au loin la piste à prendre. Là mon moral en prend un coup et nous envisageons la possibilité de couper par un sentier transversal dont JF connaît l’existence mais qu’il n’a jamais emprunté.

Pendant qu’Olivier et moi-même faisons lâchement la sieste, il part à pied en coupant à travers la montagne pour inspecter le sentier. Il revient 20 minutes plus tard après en avoir examiné les premières centaines de mètres. C’est engageant. Chapeau bas, on va s’éviter 600 m de D+, mais pas les gros pépins…
On part sur ce sentier qui visiblement n’est emprunté que par les vaches et, ô surprise, des vtt dont nous découvrons les traces. On en conclue que c’est faisable.
Alternance de montées et petites descentes sur ce single creux avec passage d’un nombre incroyable de torrents et des paysages toujours fantastiques et du premier névé de la journée. Le sol est de plus en plus rocailleux et beaucoup de passages se font à pied pour cause de marches au seuil élevé et sentiers en dévers aux abords immédiats de ravins. Tout ceci ne m’empêche pas de prendre une belle gamelle sur un passage qui normalement passait sans souci. Résultat : un gros hématome sur chacune des paumes des mains et le cuissard en morceaux sur la coté droit. Grosse douleur et gonflement des mains. Pause auprès d’eau vive pour faire refroidir les paumes dans l’eau fraîche.

On repart en traversant le plateau Dels Calhaus afin d’atteindre la piste qui va nous mener à Liat et que l’on aurait du prendre bien plus bas si l’on n’avait pas opté pour le sentier à partir du col de Varrados. La piste monte dur et on traverse notre second névé. On passe un second plateau plus haut en altitude (le Plan de Tor) avant un bon petit morceau de portage.
Encore quelques mètres de dénivelé et 2 ou 3 névés et on arrive aux ‘Casas de las Minas de Liat’. Ces anciennes constructions en grosse majorité détruites étaient utilisées par les équipes d’exploitations lorsque ces mines étaient en activité (minerais de fer, plomb essentiellement). Un passage en lisière du lac de Pica Palomera, non gelé alors que le principal lac est en grand partie encore pris par les glaces. Trois névés importants à passer plus quelques petits et les derniers mètres d’ascension sont là. Les mines de Liat étaient reliée à la vallée par un système de transporteur par câble de plus de 15km de long (démonté par les Allemands fin 1943 pour récupérer les câbles ce qui signa l’arrêt de mort de l’exploitation de ces mines).
Le descente pointe le bout de son nez par le vallon de Grauès après un dernier passage sur un gros névé où de l’eau coule par dessous. Olivier me dit de passer plus au large afin de ne pas risquer de passer à travers (bah, oui, je n’ai pas trop l’habitude de la haute montagne et de ses pièges plus ou moins cachés).
JFD est assez déçu de l’état de la descente car elle s’est sensiblement détériorée avec les avalanches de l’hiver où l’épaisseur de neige a été importante. Encore un hiver ou deux et la descente par cette vallée ne sera plus vraiment praticable en VTT. Il faudra envisager de remonter un peu plus pour atteindre l’autre possibilité de descente par une autre vallée.
Je descends en jouant un peu les équilibristes bien que JFD ait prévenu de faire très attention : le risque est important en cas de chute, aucun droit à l’erreur, d’autant que l’on vient de voir 2 carcasses de moutons pas vraiment fraîches.
Soudain, une explosion ! Que se passe-t-il ? : Ben, le 2ième incident de la journée pardi : Je vois vite que j’ai déchiré le pneu AR sur un rocher acéré ainsi que la chambre. Aie, aie… Bon, JFD a de grosses rustines rectangulaires. On en met une sur l’intérieur du pneu pour le renforcer (réparation façon tubeless) et une seconde à l’extérieur. On met le pneu au soleil pour qu’il se sèche et que la dissolution sèche. Je sors ma chambre de descente (renforcée titane !!!). Là, problème. Mes mains sont trop douloureuses pour gonfler. Olivier s’en charge pour moi. J’ai vraiment l’impression d’être le boulet du jour.
Nous repartons et j’essaie de piloter propre pour éviter un nouveau souci de pneumatique en priant pour que la réparation de fortune tienne jusqu’au bout. Tout va bien, je ne fais plus que 3 ou 4 « over the bar »…
JFD prend du retard. Il descend beaucoup plus doucement et comme c’est le principal photographe de la journée cela explique aussi un peu en partie. Bravo à lui, les photos sont superbes.
Il faut remonter un peu pour passer au pied d’un pylône de l’ancien transporteur. Après un bref passage en forêt où des arbres sont tombés, nous arrivons à un gué où de petits arbres posés en travers du torrent permettent de passer à pied sec en jouant les équilibristes. Cette difficulté franchie, le roulage est moins rapide que prévu car des avalanches ont bien raviné le single. Un bon passage avec un single plus ‘roulable’ que par le haut permet en traversant un forêt d’arriver à un petit barrage hydro-électrique.
A partir de là, le single se transforme en une piste roulante caillouteuse agrémentée de quelques zones humides (l’eau qui tombe du flanc de la montagne…). Au bout de 3km, on se retrouve au refuge de la Honeiria (aussi appelé refuge d’Icona sur certaines cartes).
Il ne reste plus qu’a retrouver la voiture à 6km de là par la route à profil globalement descendant. Avec Olivier, on avionne pas mal histoire de remonter un peu la moyenne de la sortie (pointe à plus de 70km/h au compteur). Comme d’habitude, JF reste derrière…mais comme il lui manque les plus petits pignons, on va l’excuser pour une fois. Ca fait bizarre de le voir derrière.
Pour éviter cette portion de route, une solution existait mais JF ne l’a pas proposée étant donné l’heure (~19h00). Il fallait remonter environ 300m d+ sur une piste et faire 3km de plus…

Compteur : 6h05 Cardio : 7h21 Km : 64.46 Moyenne : 10.59 Heure de départ : 8h50 Heure d’arrivée : 19h15. OUF !
 
 
- Aperçu des photos -
 Diaporama (61)    Haut de page
Prêts au départ  (0)
Céciré SuperBagnères depuis piste forestière ArresDeSus  (0)
La Bordeta depuis piste forestière ArresDeSus  (0)
Col du Portillon route nationale depuis piste forestière ArresDeSus  (0)
Tuc de Mulleres depuis piste forestière ArresDeSus  (0)
Tuc de Mulleres, Pic de Russel depuis piste forestière ArresDeSus  (0)
Tuc de Mulleres, Pic de Russel Malh dera Artiga, depuis piste forestière ArresDeSus  (0)
Ca grimpe, piste après Vilhamos  (0)
Pic de Russel depuis montée au Col de Varrados  (0)
Tuc De Canilha, Serra Sascorjada, depuis montée au Col De Varrados  (0)
Aneto, Maladetta depuis montée au Col De Varrados  (0)
Ca grimpe, montée Col de Varrados  (0)
Coma De Castrericho, depuis montée Col De Varrados  (0)
Le photographe est dépassé ! Sans remords !  (0)
Montlude depuis montée col de Varrados  (0)
Maubermé depuis Col de Varrados  (0)
Serra Del Morto, depuis Col De Varrados  (0)
Premier névé !  (0)
Superbe ce névé  (0)
Piste de montée à Liat  (0)
Encantats depuis dessu col de Varrados  (0)
Vttistes en chemin  (1)
Cap de Ticos Encantats, depuis dessus Col De Varrados  (0)
Piste de montée à Liat  (0)
VTTistes en chemin  (0)
On y est passé parfois doucement...  (0)
Plan dels Calhaus  (0)
Piste de montée à Liat depuis dessus Plan Dels Calhaus  (0)
On monte en face sous Maubermé  (0)
Cascade après gamelle !  (0)
Lacets piste Liat, ça monte.  (0)
Névé : photographe photographié !  (0)
JFD sur un névé...  (0)
Encore lui ! ;-)  (0)
Plan de Tor  (0)
Encore un névé, pentu cette fois  (0)
Maubermé depuis sous Liat  (0)
port de Tartareu, depuis sous Liat  (0)
Le névé est difficile à passer  (0)
Tuc De Serra Nauta, Estanh long de Liat  (0)
Port dera Horqueta  (0)
Estanh long de Liat, névé glacé  (0)
Estanh De Pica Palomera  (0)
En longeant le lac de Pica Palomera  (0)
Apache dans sa tentative de rouler sur le névé  (0)
Descente Grauès  (0)
Descente Grauès  (0)
Tuc d'Arbe  (0)
Serra De Crabera, depuis Grauès  (0)
Descente Grauès  (0)
Pause forcée, admirez au passage le cuissard !  (0)
Le pneu coupé est sec !  (0)
Cascade de Mies  (0)
La descente....  (0)
...certains sont plus rapides !  (0)
Et ça descend...  (0)
...ô joie !  (0)
Cascade de Mies  (0)
Tuc De Canejan, Tuc Blanc Deth Portillon  (0)
Retour à la végétation, ouf !  (0)
Panoramique  (1)
 
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