Pas trop l'habitude de laisser mes compte-rendus par ici, mais comme je viens y puiser de l'information chaque fois que je descends dans le sud-ouest, je vous fais profiter du compte rendu de nos itinérances entre Aragon et Pays-Basque.

En l'occurrence on commence par une sortie unique en Aragon de nos vacances mais qui valait le déplacement. Depuis le temps que je lorgnais sur ce tour passant au pied des falaises de Cienfuens!

Départ de Lusera où nous avons poser le camion pour trois nuits. On attaque d'emblée sur le GR, pas toujours très roulant, mais Isa est surmotivée par ce retour aux affaires et les quelques sections de portage passent comme une lettre à la Poste. La première descente sur Nocito, après quelques grosses marches sur le haut est un modèle dans le genre joueuse. Arrivés dans le village nous croisons trois vttistes sue nous retrouverons de loin en loin pendant une bonne partie de la journée.

On attaque ensuite sur la piste et ratons le départ du sentier ce qui nous vaudra deux traversées à gué et des pieds humides... On retrouve le sentier un peu plus loin qui, au prix d'efforts que je paierai plus tard, passe quasiment intégralement sur le vélo. Quelques oscillations plus tard et nous voilà arrivé au Méson de Sescun. Et là, l'appel du sentier est trop fort, on s'engage tous sur le sentier qui grimpe vers l'ermitage sans se poser de question. 150m de dénivelé plus tard on se rend compte que l'on a quitté la trace prévue. On jette un oeil à la carte (AAhh la précision légendaire des Mapas Alpinas....), le sentier semble rejoindre notre itinéraire plus haut. Pourtant arrivés au niveau des ruines de l'ermitage, pas de trace d'un quelconque sentier. Après 10 minutes de bartassage entre coussins de belle mère, ronce et zone marécageuse, on se décide à faire demi tour et récupérer la piste qui nous déposera au plano de Paul. La remontée se fera dans la douleur, en dépit d'une piste peu raide et lisse: l'hiver a été long et peu actif...

La dernière descente nous remet du baume au coeur avec une grande variété de terrains, du sous bois de résineux qui virevolte au balcon plein de caillasse face à Cienfuens.

Une seule envie, revenir tester les variantes.

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