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Alaric and roll
 
Par Silvalain, le 16/02/2013.
 
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- Statistiques -
 
Genre : VTT . CR consulté : 2067 fois.
 
 
 
Distance : 37 kms
Dénivelé : 1500 m+
Vit. moyenne : 9 km/h
Tps total : 05:00:00
Tps roulage : 04:20:00
Participants : srbd77, Fred, silvalain, srbd77, Fred, silvalain .
 
Niveau :    Sportif
 
 
 
- Aperçus - Traces -
 
 
 
Fichiers disponibles :
- Fichier trace REELLE :  Charger ce fichier     Situer sur VTTrack
 
 
- Compte-rendu -
 
 

Du sec, svp, du sec !

Après deux mois de temps écossais, ce WE était le premier à être ensoleillé, ce qui ne pouvait pas se rater. Mais vu les trombes d'eau que le terrain avait subi, il valait mieux s'orienter vers du relief plutôt pierreux. L'Alaric était donc tout indiqué.

Une petite annonce sur planicycle et sur Varouler, et nous voici, Sébastien (Scott Genius), Fred (Trek) et moi-même (Scott Genius aussi) devant la mairie de Montlaur pour suivre une trace que  FONF31 avait préparé mais n'avait pas pu finir la semaine précédente.

Après quelques km de chemin goudronné qui permettent un échauffement progressif, nous arrivons ensuite au plateau des Payroles, avec quelques flaques facilement évitables, puis nous attaquons les chemins caillouteux du GR 36. La pente n'est pas trop forte, mais la caillasse et la température qui grimpe plus vite que nous, nous forcent à nous dévêtir.

Après une petite pause-crevaison de Fred, quelques km de plus nous amènent au sommet, ou nous rencontrons quatre vttistes. La vue sur les Pyrénées et la Montagne Noire est magnifique, ciel bleu, pas un "pet" de vent (ce qui est plutôt rare ici). J'enfile mes genouillères de rollerblade, les autres des barres céréalières (mais pas au même endroit), et nous voici partis pour la première descente. 

Roc de l'Aigle

Un des vététistes rencontrés nous a mis en garde sur le danger de ce chemin. Prudence donc, pour entamer un monotrace dans les buis. Après quelques marches négociées à pied, nous atteignons un balcon de falaises sous le Roc de l'Aigle, entre la Combe d'Alaric et la Serre douce avec vue imprenable vers l'est. Il ne faut pas descendre trop loin car le chemin fait une épingle à gauche, nous jardinons un peu pour le trouver. La première partie est "chaude", avec de la pente dans une saignée encore un peu humide, le reste est du plaisir et nous arrivons aux ruines de la Métairie Sans Fin, qui en a eu une apparemment... L'endroit parait idéal pour un piquenique, avec table et banc en dur, mais il est trop tôt pour nous, nous continuons sur un monotrace qui débouche sur une piste en descente rapide et bien tabassante. C'est peut-être la cause de ma crevaison, qui nous force à une deuxième pause au soleil. La réparation est plus longue que prévue: ma chambre de rechange ne tient pas au gonflage. Heureusement, Fred me donne sa seconde chambre: en voila un vttiste prévoyant. Pour ma part, je suis impatient de recevoir mes roues tubeless...

Roc gris

La suite se passe sur une belle trace ondulée avec arrivée sur la piste qui remonte vers le sommet. Après une épingle qui coupe le GR77, endroit où nous remontrons plus tard pour finir la deuxième boucle, nous poursuivons pour atteindre la trace qui file à droite vers le Roc Gris. Les derniers mètres se feront au portage pour un arrêt casse-croute sur le sommet du Roc, bronzage, photos et vue à 360 degrés Cool. Endroit à éviter par grand vent, à moins d'avoir son parapente dans le sac (falaise à pic).

Merci à Silvana pour le gâteau Carottes-jus d'orange Wink, et nous voici sur un monotrace en pente pur caillasse, dont une bonne partie se fera le ventre sur la selle. Nous coupons vers le bas un peu trop tôt, et finissons la descente tout droit dans un pierrier.

NB: la trace employée étant trop simplifiée, nous avons pas mal jardiné pour trouver le chemin (moralité: ne pas trop alléger les traces: le point à point en ligne droite en montagne, c'est pas le pied)Frown.

Sébastien fait l'échappée dans la remontée en pente rocailleuse, rude après le déjeuner, et nous atteignons les ruines du Château de St Pierre (nom adapté à la région !).

Après les ruines de la Métairie de Vidal, nous prenons à droite pour monter le GR 77 jusqu'au point au nous l'avons croisé auparavant sur la piste. Celle-ci nous fait remonter progressivement au sommet, et je regrette d'avoir pris une troisième part de gâteau...

Combe du gravier

Avant de rejoindre le GR 36, nous piquons à gauche vers un monotrace et, sans nous en rendre compte, nous quittons la trace prévue, et, involontairement, nous débouchons sur la fameuse combe du gravier. A part quelques marches négociées à pied, c'est un régal de descendre dans les graviers, et les bassins à sec. La sécheresse à du bon, parfois.

A son débouché, re-jardinage: la trace nous suggère de sauter un fossé de plusieurs mètres. Nous improvisons dans les vignes, prés de l'autoroute (ça fera des souvenirs quand on l'empruntera) pour retrouver la trace. Même chose dans une clairière avant de nous engager dans la combe Migère.

Combe "Misère"

Je ne sais pas si c'est une faute d'orthographe sur le carte, ou si Migère en patois signifie misère, mais on en a bavé, à remonter dans ces pierriers, que ce soit en glissant en poussant les vélos, ou en faisant trois tours de roue pour avancer d'un mètre Cry. Il nous a bien fallut une plombe pour en sortir, et rejoindre le GR36. Là, l'heure avancée et notre état de forme nous à pousser à redescendre vers Montlaur, sans trop réfléchir. Normalement, nous aurions du remonter le GR pour prendre une trace qui empruntait une descente différente par les Pelats et le Sarrat de Bierne. Mais cela nous donne un bon prétexte pour y retourner, pour un prochain WE, quand nous aurons rejoins le système solaire.

 

Conclusion: on en a eu pleins les yeux, du soleil à gogo, et une bonne trace sportive et fun, mais réservée aux vttistes de bon niveau et avec un minimum d'entrainement.

La trace jointe est corrigée pour éviter la combe Migère et porte un raccourci au niveau de la Mire pour rejoindre la descente du Sarrat de Bierne sans remonter tout le GR36.

 

 
 
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