La semaine prochaine : la Cordiolo, 55kms pour 1400m+. Sur le papier c'est prometteur, au moins, niveau dénivelé ! Il me faut donc m'entraîner en grimpette : Le col de Couret fera l'affaire. 10 kms de montée pour environ 1000m+ : c'est pas mal !
Je l'accorde, le LP va s'ennuyer un peu sur la route forestière, mais ça donnera un peu de volume à son moteur (NDLR : moi) et les freins seront définitivement rôdés. Zou ! Il est déjà 9h00 (nouvelle heure), c'est parti. Cette route de Bagnères est définitivement désagréable : faux-plat montant sur 10 kms avec vent dans le nez et grandes lignes droites. Oui, je sais j'aurais pu prendre les petits chemins latéraux, mais à froid en faux-plat j'aime autant le bitume :-). D'autant que j'ai déjà les randos de la veille et de l'avant-veille dans les pattes : les cuisses sont sensibles.
J'arrive donc à Bagnères, le temps de jeter un oeil au panneau du site VTT-FFC, je vide un peu le camelbak, et en avant... Rien n'a changé, le début de l'ascension est toujours aussi fracassant : la pente est vraiment ardue et les rares changements de vitesse se font entre la 32 et la 26, jamais en dessous, le tout sur le petit plateau bien évidemment. M'enfin globalement je sens la différence et je suis satisfait car j'arrive à rejoindre le parking de la Croix de Manse (750 m.) sans mettre pied à terre : pas mal, ça ne m'était jamais arrivé. S'ensuit une petite descente vers les Portes de Fer. A partir de cet endroit l'ascension est particulièrement difficile pendant environ 3/4 kms. Une nouvelle fois, je grimpe, tranquille à mon ryhtme mais sans interruption : le cardio reste en dessous des 165, les cuisses répondent présentes et je rejoins le rond-point d'Esquiou (1034 m.) sans encombre ! La première impression est confirmée : les cuisses et le coeur ont bien progressé.
Petite pause, quelques abricots secs et je ne m'attarde pas car il fait un peu frisquet avec ce petit vent. De plus la neige n'est pas bien loin... C'est d'ailleurs elle qui me fait mettre pied à terre dans la dernière épingle avant le Couret : ça monte sévèrement, je suis chaussé en python, la neige a été tassée par d'autres véhicules, bref, inutile de tenter un passage périlleux. Je descends et passe donc la petite vingtaine de mètres à côté du vélo. Décidément, quand ce n'est pas le bonhomme, ce sont les éléments qui m'empêchent de tout gravir sur le spad. Arrivé au sommet (1200 m.) , il ne fait vraiment pas chaud, heureusement la vue est de toute beauté ! Je ne traîne pas et ne pause même pas un pied, c'est parti pour la descente...
J'évite les quelques passages neigeux sur la chaussée, et alors que j'envisageais de poursuivre par la route forestière au niveau du Cortail de la Glère, la neige me fait renoncer, la route en est entièrement couverte, et elle est tassée : arf, déception, j'avais encore du jus et j'aurais bien rejoint le Chiroulet, en plus le x-control aurait pu enfin s'exprimer, cette route forestière étant en grande partie caillouteuse et bosselée ! Tant pis, d'un autre côté, l'heure est bien avancée, je redescends sur la Vialette. Les freins sont rôdés ! Je ne sais pas si c'est bon signe (faudra que je demande aux spécialistes, woody, rowel, etc...) mais les plaquettes avant ont même fumé : la descente est vraiment énorme... Mais les freins freinent fort, très fort : impressionnants les Formula Oro !
Retour gentillet à la maison de Belle maman en passant par les petits chemins du n°5.
Je suis satisfait de mon tour : je ne suis pas cramé malgré les 1300m+ et les quelques 48 kms du parcours. J'aurais bien fait un peu plus long, on verra une autre fois. Encourageant pour la prochaine rando : la cordiolo, bien que les 1450m+ devront être avalés par à-coups contrairement à l'ascension du couret qui se fait sur 10 kms....