Edit 17/05/2017

J'ai refait le sortie, que j'ai filmé 

J'avais un déplacement prévu vers Marseille. Les conditions météo semblant propices, et mon agenda avec un peu de marge, j'embarque le vélo. J'avais vraiment envie de retourner sur le plateau de Vitrolles, voir comment était le coin après les incendies violents de cet été.

Direction le radar, qui surplombe Vitrolles, à 10 minutes chrono de la zone de l'aéroport où j'ai mon hôtel.

J'avais préparé plusieurs traces que j'avais récupérées par ci / par là. Avec 2 heures de roulage possible, je choisis un tracé qui m'amène vers le nord, dans des coins où je ne suis pas encore allé.

Déjà en arrivant sur zone en voiture, puis dès les premiers mètres de roulage, on découvre la zone de désolation qui a brûlé. Avec les pluies du week end, il y a encore des odeurs qui remontent. Les pins, les arbustes, ... tout est cramé.

Heureusement, la vue sur l'étang de Berre, calme, sans une ride, redonne un côté apaisant à l'endroit.

Heureusement, après quelques minutes de roulage, le vert refait surface et finalement, je ne ferai qu'une faible partie du circuit dans cette ambiance lunaire.

Début sur DFCI, puis première montée que j'ai surnommée la "Charogne Junior" (en référence à Bruniquel, mais moins longue). Ensuite c'est un enchaînement de pistes, de singles étroits au milieu de cette végétation dense, et piquante.

Ca frotte sur les bords. Au sol, pas de doute, on est au pays de la caillasse. Ici, il faut oublier les pneus papier à cigarette et montage en chambre, sous peine de passer beaucoup temps à réparer.

Première descente dans une petite vallée étroite, les pierres roulent, la végétation pique, et ca secoue, puis je remonte sur piste pour voir au loin la brume vers Gardanne, avec le single qui se dessine dans les buissons.

Ensuite, c'est une sélection de montées/descente sur singles, avec u peu de pistes DFCI pour connecter tout celà. 

Arrivée vers le canal de Marseille que je longerai puis ca remonte et je m'approche de la descente caviar de la matinée. Entre temps, changement complet de végétation. Fini les pins et buissons, bonjours chênes et laurières. Cette zone sur versant nord et bien humide. La descente, un vrai régal, que j'aurais bien refaite si j'avais eu le temps. Cette fois pas de caillasse coupante, mais plutôt une terre un peu souple, un vrai régal.

Je déboule au pied de l'aqueduc de Roquefavour, vraiment impressionnant vu d'en bas. Ensuite, ca remonte, et ca ne fait pas semblant. J'ai le plaisir de voir les premières fleurs de la saison, jaunes, violettes.

De nouveau sur le plateau, je retrouve les paysages précédents, couverts de ces petits buissons, et des cailloux. Ca monte, ca descend: pas de répis.

La fin approche, et je retrouve la lune.

Au final, 2h de roulage bien remplis, toujours en prise, avec un belle variété de paysages et de terrain où on ne s'ennuie jamais.

A garder et à refaire. Le sol étant bien drainant, on peu y aller même après des pluies. Attention l'été en revanche avec les restrictions d'accès contre les incendies.

Ce coin est une mine d'or pour le VTT, pourvu d'être équipé en tout suspendu, et de ne pas avoir de pneus trop fragiles!